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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 04:46

suite et fin des articles précédents

 

mohammed_taleb_sciences_et_archetypes.gifMohammed Taleb a dirigé " Sciences et Archétypes. Fragments philosophiques pour un ré-enchantement du monde. Hommages au Professeur Gilbert Durand ". Paris : Dervy (2002) et est l’auteur de nombreux articles sur l’éducation relative à l’Environnement et la théologie. Il est un collaborateur du Monde des Religions.


(2011). Tagore, l’Europe et l’Universel. Pour une approche goethéenne du dialogue des cultures (en collaboration avec Nathalie Calmé). Rencontre avec l’Inde, Conseil Indien pour les relations Culturelles, tome 40, 1, 39-63.
(2011). La révolution des Béguines. Le Monde des religions, 46, mars-avril, pp. 6-11.
(2010-2011). A l’époque de la mondialisation capitaliste, trois défis pour l’éducation relative à l’environnement : l’écopsychologie, l’écodéveloppement et l’écosocialisme. Education relative à l’environnement. Regards - Recherches - Réflexions, 9, 25-44.
(2010). « Les religions au chevet de la nature ». Le Monde des religions, 39, janvier-février, pp. 6-11.
(2009). Philosophie du procès d’Alfred North Whitehead et éducation relative à l’environnement. Pour de nouveaux paradigmes. L’Art du Comprendre, 18, pp. 197-205.
(2009). Les fonctions symboliques des Anges. Le Monde des religions, 38, novembre-décembre, pp. 36-39.
(2009). Le ré-enchantement de notre rapport au monde : une valeur centrale de l’éthique subversive de l’éducation relative à l’environnement. Education relative à l’environnement. Regards -Recherches - Réflexions, 8, 75-89.
(2008). Itinéraires d’une féminité spirituelle, écologique et rebelle. La Chair et le Souffle, volume 3, 1, 24-32.
(2008). L’éducation relative à l’environnement contre la modernité capitaliste. Une contribution politique  au ré-enchantement du monde. Education relative à l’environnement. Regards –Recherches - Réflexions, 7, 277-289.
(2008). Entre logos et mythos. Ré-enchanter notre relation au monde. Education Environnement CH, 1, février, 10-11.
(2007). Une théologie musulmane du Process est-elle possible ? Est-elle nécessaire ? dans  Bourgine, Benoît, Ongombe, David et Weber, Michel (sous la direction de), Regards croisés sur Alfred North Whitehead. Religions, Sciences, Politiques, Francfort : Ontos Verlgag.
(2007). Les conditions d’émergence de la crise socio-environnementale. dans Kristof-Lardet, Christine (sous la direction de), Ecologie, spiritualité : la rencontre. Des sages visionnaires au chevet de la planète (69-73). Gap : Yves Michel.
(2006). Une trajectoire juive contre le sionisme. Entretien avec Israël Shahak, président de la Ligue israélienne des droits de l’Homme. Paris : Le singulier universel.
(2006). Economie Sociale et Solidaire, Imaginaire, Coopération et Territoire. Coopérer, partager, se relier. Compte-rendu du 2ème Forum de l’économie solidaire en Val de Drome, organisé par la Communauté de communes du Val de Drome, les 25 et 26 novembre 2005, à Eurre, 34-38.
(2005). L’Imagination créatrice comme valeur centrale d’une pédagogie enchantée relative à l’environnement. Chemin de Traverse, revue transdisciplinaire en éducation à l’environnement  le , 2, décembre.
(2004). L’un et le pluriel. La théologie négative comme condition du dialogue interreligieux ». dans Islam-Dharma (pp. 31-37).  Arvillard : Prajna.
(2003). Contribution au livre Les métamorphoses de Dieu, de Frédéric Lenoir. Paris : Plon.
(2002). De la critique nécessaire de l’idéologie méditerranéenne. AutresTemps. Cahiers d’éthique sociale et politique, 73, printemps, 19-27.
(2000). Enjeux et perspectives de la théologie arabe chrétienne de la libération », Louvain-la-Neuve, Alternatives Sud, Vol. VII, 1, pp. 127-162.
(1999-2000). Visages du sionisme chrétien. Essai d'interprétation historique et théologique. Revue d'études palestiniennes, 21, automne, pp. 46-57 et 22, hiver, pp. 65-83.
(1999). L’Hégire de Jean Grosjean. L’Oeil-de Boeuf, 18, juin, pp. 85-94.
(1999). L’Orient. Entretien avec Jean Grosjean. L’Oeil-de-Boeuf, 18, juin, pp. 95-105.
(1999). Le fond araméen. Entretien avec Stanislas Breton. L’Oeil-de-Boeuf, 18, juin, pp. 113-122.
(1997). Foi chrétienne, mémoire antiochienne et renaissance arabe. Entretien avec Boutros Hallaq. Paris : Le singulier universel.
(1996). Jalons vers une modernité arabo-musulmane. Etudes théologiques et religieuses, tome 71, 1, pp. 47-54.
(1995). La Bible, le mythe et l’histoire. Entretien avec Françoise Smyth-Florentin. Paris : Le singulier universel.

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 04:11

suite de l'article précédent


Sa lettre du 12 novembre 2011


Bonjour à tous et à toutes, Je tiens, tout d’abord, à vous remercier pour le temps consacré à la lecture de cette lettre et, je l’espère, du document qui l’accompagne et qui est en fichier attaché [ndlr – publié en première partie, lien]. La raison principale qui préside son envoi se rapporte à la présentation d’un projet en cours de réalisation, projet consacré à une contribution singulière au dialogue interreligieux en général et au dialogue islamo-chrétien en particulier. Si je parle de singularité, c’est parce que la proposition que je soumets (et qui se décline en conférences, journées de formations et formation à distance) prend racine dans un parcours de 20 années d’expériences dédiées à ce dialogue précisément.


Mais tous les dialogues interreligieux ne sont pas éthiquement semblables et ce qui domine dans ce domaine est loin d’être à la hauteur des situations de crise que nos communautés et sociétés traversent. Lors de ces dialogues, selon les situations, soit nous échangeons de « bons sentiments », où chacun projette ses propres convictions, mais sans entrer réellement dans le logos de la parole de l’autre ; soit nous construisons des convergences interreligieuses conservatrices, par exemple autour de questions sociales et morales, comme celles qui se rapportent à la famille ou la sexualité ; soit nous fabriquons une espèce de rencontre entre nos familles spirituelles, à l’ombre de ce qui est médiatiquement correct (comme, pour l’islam, avec ce fameux « islam des lumières »), tout cela dans l’optique d’une soumission à la modernité capitaliste » et au « désenchantement du monde », pour utiliser les concepts de Max Weber.


Il convient donc, avant toute chose, de me présenter et de situer le lieu à partir duquel ma propre parole émerge. Si le musulman que je suis devait poser des mots clés sur une démarche de foi et d’action, je dirais que le dialogue interreligieux et islamo-chrétien dans lequel je suis investi est structuré par les axes éthiques, spirituels, politiques et philosophiques suivants :


Une théologie musulmane de la Libération et de la liberté
Une théologie musulmane féministe de la Libération
Une théologie musulmane de la Nature vivante
Une théologie musulmane du process et de la Création renouvelée
Une théologie musulmane des nouveaux paradigmes scientifiques
Une théologie musulmane de la psychologie des profondeurs
Une théologie apophatique


Il va de soi que ces théologies sont, en réalité, non pas des dogmatiques, mais des philosophies, au sens donné au terme par Pierre Hadot : la philosophie est manière de vivre et non pas seulement alignement de concepts.


J’ai participé, au mois de juin dernier, aux travaux de la 58ème Semaine d’études liturgiques de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, de Paris. Ma conférence portait comme titre : « Le jeûne en islam. Quête de sens et témoignage entre théologie et anthropologie apophatiques ». Ce fut l’occasion de redire quelques unes des lignes de mon engagement.


Ce dialogue islamo-chrétien a pris des formes diverses. Ainsi, avec le regretté Olivier Clément, j’ai initié une modeste dynamique de solidarité avec la communauté orthodoxe palestinienne, non seulement pour les raisons bien connues qui concernent l’épineuse question de l’arabisation du patriarcat de Jérusalem, mais aussi pour rendre visible la militance politique, culturelle et spirituelle des chrétiens palestiniens et son inscription dans le cadre plus général de la cause de la Palestine. J'avais rédigé la première version d'un Appel qu'Olivier Clément avait ensuite corrigé, et nous l'avions proposé à la signature de plusieurs personnalités. A cette même époque, je travaillais énormément sur la question du Salut dans les contextes de l’islam et du christianisme orthodoxe. J’avais d’ailleurs rencontré le père Boris (Bobrinskoy) et réalisé avec lui un important entretien qui portait sur l’économie de salut selon la perspective pneumatologique.


Au milieu des années 1990, je commençais à nouer de vraies relations avec des responsables du Mouvement de la jeunesse orthodoxe, du Liban, comme Raymond Rizk, ou encore Tarek Mitri, qui représentait l’Eglise orthodoxe antiochienne au Conseil oecuménique des Églises, et le père Georges (Khodr), figure éminente de cette Eglise arabe.


Dans le cadre de la dynamique de dialogue interreligieux qui était la mienne, je travaillais aussi avec des amis protestants, comme Françoise Smyth-Florentin. Très proche du père Georges, elle avait fait en sorte qu’il reçoive de la part de la Faculté de théologie protestante de Paris, un diplôme honoris causa, pour la reconnaissance de l’ensemble de son œuvre ecclésiale et théologique. En 1995, j’ai demandé à cette Faculté de me donner la possibilité d’animer un séminaire sur le christianisme arabe. Le séminaire dura un semestre. Dans le même temps, j’avais tenu à organiser un colloque international dans cette même faculté afin de rendre hommage au père Youakim Moubarac. Maronite, il était lui aussi un proche du père Georges, rêvant d’un concile antiochien qui réunirait l’ « Église des arabes ». Mes amis orthodoxes m’ont beaucoup aidé à la mise en place de ce colloque dont j’avais donné la présidence d’honneur au père Georges


Durant quelques années, j’ai participé à l’organisation du Café théo islamo-chrétien de l’Animation universitaire protestante de Paris, avec la pasteur Françoise Sternberger.


Mes amitiés chrétiennes étaient aussi catholiques et, avec notamment le père Gilles Couvreur, qui fut un temps le responsable du Secrétariat pour les relations avec l’islam, j’ai pu avoir d’intenses échanges, sous le signe de François d’Assise et d’Ibn ‘Arabi


Quelques années plus tard, dans les années 2002, ma relation de dialogue avec le christianisme prenait le chemin d’une exploration de sa conception théologique et de sa vision mystique à propos de la Nature vivante, et de sa critique potentielle de la « modernité capitaliste ». Un détour par la théologie de la Libération s’avérait nécessaire…


Dans son beau livre « L’Église des Arabes » * - qui fut traduit en arabe par le patriarche orthodoxe d’Antioche Ignace IV ! -, le regretté Jean Corbon, qui fut prêtre à Beyrouth au sein de l’Église grecque-catholique, écrivait ces lignes à propos de la rencontre entre chrétiens et musulmans. Je fais miennes ces lignes, car elles expriment l’esprit des formations que je propose :


Eglise_des_Arabes.jpg« Trop de chrétiens et de musulmans, bien intentionnés, confondent aussi le dialogue avec l’annonce de l’Évangile ou de l’islam. De là, sans doute, la méfiance ou la gêne qui ont parfois marqué des tentatives de dialogue. Mais, la pureté du cœur aidant, on peut être tout à fait décontracté, si l’on perçoit clairement les objectifs et les limites du dialogue. Il s’agit en cette étape de connaître et d’être connu ; on se met en question sous le regard de l’autre et l’on avance ensemble dans cette découverte commune. On est orienté ensemble vers Dieu, vers sa rencontre justement ; or cette rencontre est d’abord la démarche du Seigneur de nos vies, et les interlocuteurs humains n’en sont que les acteurs. Il n’y a donc rien à cacher ; ni arrière-pensée d’amener l’autre à mon point de vue, ni batterie camouflée qui obligerait à capituler. Le dialogue est étranger à toute tactique offensive ou défensive ; tout est à découvert.


Cette liberté intérieure, l’une des formes les plus spirituelles de la liberté de conscience, fonde la sérénité et l’autonomie du dialogue religieux entre les hommes. Alors que le dialogue vivant de l’homme avec Dieu suit un chemin secret ou aucune altérité ne peut intervenir, le dialogue religieux entre hommes est un terrain de soi découvert, dégagé de tout moyen tactique et propice à une rencontre dans l’intelligence du cœur ». (pp. 155-156).

* Ndlr - publié en 1977 aux éditions du Cerf (avec 248 p.), le livre de Jean Corbon a été réédité en 2007 


J’espère que cette lettre saura retenir votre attention. Je reste à votre entière disposition si vous souhaitez d’autres informations et renseignements, aussi bien concernant mon projet de formation que sur mon parcours et mes engagements. Dans l’attente de vous lire, Veuillez recevoir, Chère Madame, Cher Monsieur,  mes plus sincères salutations.

à suivre ...

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 03:54

Mohammed Taleb se présente lui-même ainsi (son message du 12 novembre 2011) :
 

mohammed_taleb_portrait.jpgIl est engagé dans un travail intellectuel (théologique, philosophique et politique) visant à faire vivre et à faire connaître la théologie islamique de la Libération, qui veut être une troisième voie, en terre d’islam et dans les communautés musulmanes en Occident, face à l’alternative réductrice de l’occidentalisation et du fondamentalisme. Par ailleurs, il a écrit de nombreux travaux sur la théologie de la Libération dans le contexte des communautés arabes chrétiennes du Proche-Orient (Palestine, Liban, Iraq, Egypte). En plus de ces dimensions théologico-politiques, il a une expérience de l’enseignement et de la pédagogie (il est enseignant, en éducation relative à l’environnement et en éco-psychologie, à l’Ecole supérieure en éducation sociale de Lausanne).


Formateur, philosophe et écrivain, il a terminé, en 2006, une formation à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) au sein de la Chaire canadienne de recherche en éducation relative à l’environnement (attestation d’études supérieures). Il préside Le singulier universel, association soumise à la Loi 1901, qu’il a fondé en 1994. Il dirige, en particulier, au sein de cette association, le projet de l’Institut de formation transdisciplinaire en éducation relative à l’environnement.


Outre son activité d’enseignant, il intervient comme formateur auprès de nombreuses institutions et associations dans les domaines de l’éducation relative à l’environnement, de l’éco-psychologie, de l’éco-développement, de l’économie solidaire, de la solidarité internationale et du dialogue interculturel. Il a ainsi donné des conférences et animé des séminaires aux universités de Paris 8-Saint Denis, de Genève, de Montréal, de Namur, de Louvain-la-neuve, dans des IUFMs, des collectivités territoriales, à l’Institut du monde arabe, à l’Unesco, au Ministère de l’agriculture. Il est membre du comité socio-scientifique du Congrès mondial de l’éducation à l’environnement.


Il propose des formations, conférences, et rédaction d'articles sur les thèmes suivants :
- Libre intelligence de la foi
- Paroles chrétiennes et musulmanes pour une justice globale ou le défi des théologies de la libération
- Spiritualité, écologie et dialogue des civilisations : de nouveaux chantiers pour la conscience religieuse
- Regards sur les théologie féministes de la Libération en islam et dans le christianisme
- La quête de sens dans la science contemporaine et vie spirituelle. Un éclairage d'Alfred North Whitehead et de la théologie du Process
- Le christianisme arabe ou la médiation méconnue dans le dialogue islamo-chrétien
 

 

Formations : Il se propose de fournir aux participants des outils, des concepts, des méthodes et des connaissances (théoriques et pratiques), en rapport avec les thèmes précités, sous la forme d’un module thématique traité en une seule fois (une demi-journée), ou bien traité en plusieurs fois, ou encore un cycle de formation composé de plusieurs modules thématiques. La formation peut se faire à distance : il s'agit alors d'un cours particulier, soit ponctuel soit sur une année, donné par Internet et par téléphone, avec l'étude de documents. Conférences : exposé d’une heure trente environ, suivi d’un débat. Rédaction d’articles  pour des journaux, magazines et revues, ou encore d’interviews. La plaquette des tarifs peut être communiqué en contactant Mohammed Taleb, courriel (lien).

à suivre ...

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 05:28

Les intellectuels arabes signataires du présent manifeste considèrent les attaques barbares contre les chrétiens en Irak comme des crimes contre l'Humanité.

Ces crimes qui s'inscrivent dans une série de crimes collectifs visant les civils irakiens, toutes appartenances confondues, constituent un des aspects de la guerre livrée contre la liberté des individus et des minorités, ainsi qu'à leur droit légitime à la vie, à l'opinion et à l'expression.

Les actes de répression et d'intimidation que subissent les populations civiles irakiennes en général, les chrétiens en particulier, visent à vider l'Orient arabe de sa plus vieille composante humaine et à défaire sa pluralité civilisationnelle, ainsi que sa diversité culturelle, anéantissant ainsi l'acception même de cet Orient.

Ceux qui perpétuent ces crimes au nom de la pensée et de l'appartenance uniques pointent leurs armes contre tous les peuples de la région et contre ses générations futures, préparant à des guerres obscurantistes sans fin dans l'ensemble des pays arabes.

Nous appelons le peuple irakien à une prise de conscience immédiate avant qu'il soit trop tard et avant de sombrer dans le gouffre de la haine confessionnelle et de la pensée rétrograde et passéiste.

Signataires

 

Salah STETIE, ADONIS, Nabil ABOU-CHACRA, Issa MAKHLOUF, Nabil BEYHUM, Soraya ABOU-CHACRA, Nabil El AZAN, Abdel Rahman El BACHA, Khalida SAID, Gérard KHOURY, Béchara TARABEY, Myassa MESSAOUDI, Abdellatif LAABI, Fayçal JALLOUL, Venus KHOURY, GHATTA, Waciny LAARAJ, Ali NASSEREDINE, Saffa FATHY, Houria ABDELWAHID, Mustafa SAFOUAN, Dominique EDDE, Rochdi RACHED, Malek CHEBEL, Iman BAKRI, Abdelwahab MEDDEB, Schéhérazade HASSAN, Maram MASRI, Hassan CHAMI, Bouchra ISTAMBOULI, Bachir HILAL, Kadhim JIHAD HASSAN, Issam SAAD, Bourhan GALYUN, Nayla ABDULKHALEK, Saloua BEN ABDA, Nada ABBOUD.

Source : site Al Oufoq : http://www.aloufok.net/spip.php?article2761 (lien)

 

ndlr : Nous remercions Michel Roussel pour la transmission de cette information

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 09:50

"Pourquoi j’ai embrassé l’islam", par Anselme Tourmède/Abdallah at-Tarjuman al-Mayurqui

 

Anselm-Turmeda-Kassus-tombe-TunisL’écrivain et traducteur Anselm Turmeda naît à Palma de Majorque au milieu du XIVème siècle, en 1355. Initialement membre de l'ordre des franciscains, il étudie à Paris puis à Bologne. Autour de 1385, il part à Tunis et finit par se convertir à l'islam, à l'âge de 35 ans, devant le sultan hafside de Tunis Abû al-`Abbâs Ahmad al-Mustansir. Il y vit par la suite comme un musulman et est appelé Abdallah at-Tarjuman où Tarjuman, ce qui signifie le « traducteur ». Il décède en 1423 à Tunis, où il a son ancienne tombe au milieu d'une ruelle de la médina de Tunis (quartier de Bab Menara).dans la Médina. Des plaques commémoratives se trouvent à côté.

 

Durant sa vie, il écrit divers ouvrages en catalan et en arabe dont Llibre dels bons amonestaments, La disputa de l'ase, Cobles de la divisió del Regne de Mallorques et Le Présent de l'homme lettré pour réfuter les partisans de la croix (autobiographie écrite en arabe). C’est ce dernier ouvrage, la Tuhfa, qui fait l’objet d’une édition en français aux Editions de la Merci.

 

Il est le seul écrivain bilingue en langue arabe et en une langue européenne, en l’occurrence le catalan ; considéré comme un classique dans les deux langues, traduit et réédité au cours des siècles. Ses ouvrages en catalan ont fait l’objet d’une importante diffusion et de nombreuses traductions. Quant à la Tuhfa, l’ouvrage arabe d’Abdallah At-Tardjuman, elle a eu une diffusion mondiale, tant manuscrite qu’imprimée. Mais elle n’eut jamais un succès aussi complet qu’au dernier quart du XXème siècle. Seule la France ne disposait pas encore d’une traduction fiable.

 

Anselme Tourmède/Abdallah At-Tardjuman Al-Mayurqui est un symbole des symbioses médiévales entre deux mondes culturels, l’arabe et l’européen, voisins et interpénétrés. Il est un symbole d’échanges et de rayonnement culturel euro-arabe. On verra sa vie, la portée de son oeuvre écrite, les influences qu’il a su transmettre.

 

source : Wikipedia (lien)


Anselm-Turmeda-plaques-commémoratives

Les Editions de la Merci publient (depuis 2008) des œuvres majeures de la littérature catalane en traduction française.


à 20 € l’exemplaire, frais de port inclus France métropolitaine, plus 5 € pour une autre destination ; chèque bancaire à l’ordre des Éditions de la Merci, 9, avenue du Cap Béar, 66100 Perpignan, tél. 04 68 55 18 74, courriel 

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